les arroseurs arrosés
Je vais commencer par une fiction, histoire qui en découle est de ma propre imagination
C’est l’histoire des ARROSEURS ARROSES
Nous sommes au début des années 60 dans un petit village isérois qui à l’époque sentait bon la vache les fleurs et le fumier ; le dimanche matin vous aviez tous les sens en éveil ; la vue ; le soleil levant derrière l’église, l’ouie l’angélus et le chant du coq, odorat l’odeur du fumier, les paysans fumassaient les vaches le dimanche matin, le goût à la sortie de la messe on allait chez la buraliste (seul commerce du village) acheter de la réglisse et du Zan, et le toucher beaucoup plus difficile à exprimer dans le cas présent.
Mademoiselle Vanina Renard fille de propriétaire terrien , pleine d’affection n’hésitait pas a en faire profiter les jeunes du canton et souvent à plusieurs en même temps, ( nous aurons plus loin la confirmation de son mari )
Après ce remue ménage elle se fait épouser par Auguste Lapoire à peine majeur qui lui fait un premier enfant ( la deuxième fût malheureusement victime d’un avortement hors la loi à cette époque ) et rachète la ferme familiale . Quelques années plus tard l’idée leur vient d’aménager un parc de loisir à la barbe des obligations d’urbanisme ;Auguste connaissant quelques personnalités se croyait à l’abri de toute ces règles, un exemple frappant ayant participé à la création de son parc à titre amical je lui proposais de gérer le restaurant qu’il avais l’intention d’installer et là à ma grande surprise il me dit qu il n’avais pas besoin d’un gars comme moi et qu’il avait des relations dans la haute gastronomie lyonnaise « merci l’ami », par contre ces gens là nous ne les avons jamais vus dans son projet.
En échange les problèmes ont commencer à apparaître ,la mairie, aucune demande légale n’ayant été faîte commença à lui demander des comptes et là auguste perdit les pédales il parait même qu’il cherchait des « cow-boy » pour secouer le maire du moment
Déclaration d’ Henri Colomb
Pour revenir à la réputation de Vanina ; nous étions en train de boire un verre au café du village Auguste, Henri et moi, ils discutaient tous les deux de Vanina et tout du coup j’ai entendu Henri qui disait à Auguste « c’est vrai que ta femme n’a pas froid aux yeux à une époque on allait tous la sauter dans ses rangs de haricots » à ce moment j’ai cru qu’Auguste allait lui casser la tête mais non il baissa la sienne devant tout les clients du bar, j’étais fou , subire cette situation et lorsqu’on est sorti du bar c’est moi qui ai mis une tarte dans la gueule d’ Henri devant de nombreux témoins encore parmi nous . ceci confirme qu’il a toujours été un incapable qui a cru qu’il suffit de se mettre au dessus des autres pour arriver, mais non sans force de caractère rien n’est possible, et voila pourquoi il se trouve dans cet état aujourd’hui